Sur le site « miammiam » j’ai pu lire cet article qui est très intéressant surtout pour les petites têtes blondes :
Manger tue !
Verra –t-on bientôt cette alerte sur les produits alimentaires ? Alors que les législateurs de l’EFSA recherchent à interdire les allégations nutritionnelles et santé sur des produits qui n’auraient pas un profil nutritionnel irréprochable, on peut se demander si l’on doit interdire tout ce qui contient du gras, du sucre ou du sel.
Et il faut le crier très fort : non : surtout pas ! Doit-on condamner l’huile par ce qu’elle est trop grasse ou le sucre par ce qu’il contient trop de sucre ? Non. La première est douée d’atouts nutritionnels précieux, rares, indispensables à la vie. Et sil n’y a aucune crainte à voir consommer l’huile à la paille, on peut craindre que des ado ne se jettent sur le kilo de sucre et le croque dans la foulée.
Le chocolat, lui, aurait alors tout faux : gras, sucré…. Il faudrait donc le jeter aux oubliettes !
Non. Le chocolat en poudre permet aux gamins de déguster leur bol de lait le matin. Comme la confiture permet d’apprécier les tartines de pain du petit-déjeuner. Indispensable confiture. Elle devrait recevoir la légion d’honneur ! Elle réconcilie les générations, fait la cohésion sociale du matin, est de tous les bons souvenirs…
Chocolat ou pâte à tartiner ?
Revenons au chocolat : nous avons fait une étude pour évaluer les apports nutritionnels de quatre goûters gourmands : pain + chocolat, pain au chocolat de boulanger, pain au lait + pépites de chocolat industriel et biscuit au chocolat de type BN. Et le moins sucré et le moins gras est bien le goûter composé de pain + chocolat.
Lorsqu’on compare les apports nutritionnels du pain + 4 carrés de chocolat au goûter pain + pâte chocolatée à tartiner, on voit que dans le premier cas, l’équilibre est atteint (glucides, lipides, protéines) et dans l’autre cas, pain + pâte chocolatée à tartiner, l’équilibre est perturbé. Car les enfants mettent deux fois plus de pâte à tartiner (environ 35 à 50 g/ tartine de 30 g) que de carrés de chocolat (4 carrés ne pèsent que 16,66 g). Et en plus, les goûteurs ne consommeront du pain + chocolat que 3 à 4 fois par semaine au plus, quand les pâtes à tartineurs en consommeront au petit-déjeuner et au goûter. Le bilan en défaveur de la pâte à tartiner est alors flagrant.
Pour bien évaluer un aliment, il faut donc pondérer sa qualité nutritionnelle (atouts et faiblesses) par le poids de la portion habituellement consommée, par la fréquence à laquelle elle est consommée, et par le profil nutritionnel des consommateurs ciblés.
Ainsi, le chocolat en tablette aura une bonne note quand la pâte à tartiner aura un message de prévention pour une consommation modérée.
A noter que l’étude épidémiologique réalisée dans ce travail étude montrait que les enfants qui goûtaient pain + chocolat avaient un meilleur statut nutritionnel en magnésium, fer et fibres que les autres.